Le "Calypso" de Gerard Gauvin



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Com este post inauguramos uma fase em que aqueles post que sejam muito longos, surgirão na língua do país de onde a peça ou peças expostas são originárias. As traduções nas outras 5 línguas, surgirão por ligação a páginas, apenas visíveis quando se clicar na bandeira da respectiva língua. Com 5 traduções complexas pela sua extenção, pedimos cooperação se detectarem algo errado., (especialmente em Alemão) usaremos um novo sistema.


With this post we inaugurate a phase in which the  posts could be very long, in just one language. So, with 5 translations, (for which we ask for cooperation if they detect something wrong, especially in German) we will use a new system. The Post will be published in the author's language, but there will be the possibility of reading it in German, Spanish, English, Italian and, of course, Portuguese, by clicking on the flags of the respective languages, which precede this explanation.



Con este post inauguramos una fase en que los post podrían ser muy largos, en un solo idioma. Entonces, con 5 traducciones, (para las cuales pedimos cooperación si detectan algún problema, especialmente en alemán) usaremos un nuevo sistema. El Post se publicará en el idioma del autor, pero habrá la posibilidad de leerlo en alemán, español, inglés, italiano y, por supuesto, portugués, haciendo clic en las banderas de los respectivos idiomas, que preceden a esta explicación.



Con questo post inauguriamo una fase in cui il posts potrebbero essere molto lunghe, in una sola lingua. Quindi, con 5 traduzioni (per le quali chiediamo collaborazione se rilevano qualcosa di sbagliato, soprattutto in tedesco) utilizzeremo un nuovo sistema. Il Post sarà pubblicato nella lingua dell'autore, ma ci sarà la possibilità di leggerlo in tedesco, spagnolo, inglese, italiano e, ovviamente, portoghese, cliccando sulle bandierine delle rispettive lingue, che precedono questa spiegazione.


Mit diesem Beitrag leiten wir eine Phase ein, in der sie sehr lang sein können, und zwar in nur einer Sprache. Also werden wir bei 5 Übersetzungen (bei denen wir um Zusammenarbeit bitten, wenn etwas nicht stimmt, insbesondere im Deutschen) ein neues System verwenden. Der Beitrag wird in der Sprache des Autors veröffentlicht, es besteht jedoch die Möglichkeit, ihn auf Deutsch, Spanisch, Englisch, Italienisch und natürlich Portugiesisch zu lesen, indem Sie auf die Flaggen der jeweiligen Sprachen klicken, die dieser Erklärung vorangestellt sind.



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J'ai demandé à mon ami et collaborateur de longue date de "La Mer des Bouteilles", Gérard Gauvin, de me faire l'honneur de publier quelque chose de lui. J'ai suggéré le "Calypso" de Jean Jacques Costeau et voilà, il m'a envoyé un "tutoriel" complet sur son merveilleux "Calypso", comprenant une introduction historique à un navire de recherche scientifique aussi important. Bien que long, même dans une seule langue, je pense que les lecteurs apprécieront lire et regarder le "Calypso" de Gérard Gauvin. Cet post est le cadeau de Noël de O MAR DAS GARRAFAS et Gérard est notre Père Noël !~



La Calypso


Un peu d'Histoire

A l’origine c’était un dragueur de mine dont  la construction commença le 12 août 1941 dans les chantiers maritimes de la BMRC (Ballard. Marine. Railways. Compagny) au port de Seattle aux Etas Unis. 




Il fit partie des 561 navires commandés par la Marine Britannique au début de la seconde guerre mondiale, fut baptisé sous le premier numéro d’immatriculation BYMS 26 (British yard Minesweepers) et rejoignit  la Royal Navy  le 20 aout 1942. Ce dragueur était basé dans le port de Tarente à Naples (Italie) et fut désarmé en 1946. Après la seconde guerre mondiale, il assura un service de ferry entre Malte et l’ile de Gozo et fut rebaptisé du nom de Calypso, dont l’ile mythologique d’Ogygie était associée à Gozo. Le Commandant Jacques Yves Cousteau de retour en France après s’être exilé avec sa famille dans les années 1920 aux Etats Unis intégra en 1930 l’école navale Française à bord du navire école  la Jeanne D’Arc pour y faire ses armes d’officier et apprit  le rude métier de la navigation en participant à de nombreux faits de guerre. Le Commandant  Cousteau devint le propriétaire du bateau en 1950 suite à des  rencontres et interventions d’honorables  personnes pour la somme symbolique de un franc par an pour mener à bien son projet de le transformer en navire Océanographique. Après 9 mois dans les chantiers navals d’Antibes il en ressort en 1951 avec un équipement technique moderne digne de ce nom pour ses recherches. 




Le navire mesure 42 mètres de long pour 7,47 au maître-bau. Ses 402 tonnes sont propulsés par deux moteurs diesel de 600 chevaux pour lui permettre d’atteindre une vitesse maximum de 13 nœuds. Il est équipé d’un grand nombre d’installations spéciales permettant d’effectuer ses recherches ainsi que les films et photographies. Désormais son port d’attache est à Toulon et son voyage inaugural a lieu vers la mer rouge et la méditerranée. Depuis il a réalisé d’innombrables expériences sur le monde sous marin et ce, sur toute la surface du globe avec son fils et toute son équipe. Le scaphandre autonome est l’une de ses plus célèbres inventions parmi tant d’autre...Je ne veux surtout pas rentrer dans les jugements de la saga familiale, les polémiques judiciaires qui déchirent certainement l’âme du Commandant. L’incompétence des autorités concernées qui ont préféré  l’indifférence  à la restauration de ce patrimoine Français  J’ai opté pour  la sagesse et pour mon souvenir d’enfance de l’avoir vu dans le port de Toulon en  l’enfermant dans une bouteille tel qu’il était dans ses années de gloire et ainsi le protéger virtuellement de sa triste fin. 


Construction

J’ai choisi l’échelle 1/200 m’autorisant à de nombreux détails, le bateau sera donc de 21 cm de long et 4 cm environ de large.

La bouteille de 3 litres mesure 43 cm de longueur: (30 cm de corps et 13 cm de col), et a la  particularité d’être pourvue de 3 faces légèrement bombées de 12 cm de coté chacune lui assurant une bonne stabilité lorsqu’elle est posée sur le plan de travail. Le goulot offre une ouverture de 2,8cm de diamètre. Il faudra prévoir des longerons transversaux pour supporter la mer qui elle-même sera fabriquée en bois. Armé d’un plan de profil, face, dessus du navire glané sur les sites internet.



Je l’importe sur mon logiciel de dessin et j’ajuste ses proportions sur un calque numériquement millimétré pour les mettre aux mesures préalablement prises à l’intérieur de la bouteille. L’espace /volume du diorama ne laisse aucune place au hasard, tout doit être scrupuleusement  étudié en amont. Je peux désormais imprimer le plan et je commence par tracer les deux demi-coques vu de dessus  de 2 cm de largeur sur une planche de samba d’une épaisseur de 1cm. 



Je me sers du bord de la planche comme ligne de repère. Découpés, les deux morceaux sont assemblés par des tenons. Je vérifie le bon démontage et laisse les chevilles collées sur un coté et les trous correspondant sur l’autre. Le traçage des deux demi ponts sera identique à la coque, mais ils seront découpés dans une planche de contre plaqué de 2mm d’épaisseur.  Ajustés et collés sur les coques, ils assurent une bonne rigidité. Je dispose l’élément central faisant office de lieu de vie  et le bloc de la proue, eux aussi seront coupés en deux dans le sens longitudinal et collés sur l’ensemble. Ils sont recouverts avec un ctp de 2mm d’épaisseur.



Toutes les pièces sont chevillées pour un montage aisé. Je trace les pavois tribord et bâbord sur un  carton  type Canson, les présente sur les flancs de la coque et les ajuste à la courbure, puis je les réserve pour plus tard. 



Je mesure l’ecartement des barreaux des coursives et fais une petite entaille sur le bord du pont superieur et inferieur. Je découpe chaque colonne dans une tige de corde à piano de 0,5mm de diamètre que je  colle à leur emplacement. Je fixe les pavois en prenant soin de ne coller que  la partie supérieure et lui laissant un depassement de 3mm sur le flanc de la coque. Le but étant de cacher les jointures coque-pont entre elles.



Il est temps de recouvrir les ponts avec un bristol uni blanc qui sera préalablement  tracé d’un plancher avec un crayon à papier fin et dur pour éviter les bavures, les préceintes de pavois et les plats bords sont collés à leur place respective.



A l’aide du plan je confectionne la cabine avant et l’arrière en bois, les habille de papier canson, et dessine les fenêtres, portes d’accés,  hublots et plancher.




Les rambardes sont en fil de coton, fabriquées sur un cadre. Chaque croisement est collé à la colle blanche liquide, après séchage elles sont désolidarisées  à l’aide d’un scalpel et mises en place sur le navire.



Le pont est verni en acajou clair. Les divers aménagements propres à la Calypso comme le petit hélicoptère, la passerelle arrière, la soucoupe d’exploration sont confectionnés en carton, fil de coton, tube plastique et  autres matériaux de récupèration.



La grue arrière qui permet le lancement du bathyscaphe d'exploration ou la cage anti-requin était une conception personnelle, d'après les photographies. La coque, la cheminée, l'accastillage et tous les autres éléments qui composent le « Calypso » ont ensuite été peints.




Mise en peinture de la coque, potence, cheminée et de l’accastillage.



Le bateau prend vie en lui ajoutant des petits personnages, 24 au total. Le Commandant Cousteau est coiffé de son célèbre bonnet rouge (on pourra le distinguer montant l’escalier tribord), ainsi que 9 plongeurs équipés de palmes et masques svp ! Les bouteilles d’air sont confectionnées  en gaine de fil de téléphone. Ces figurines  mesurent toutes 8 ,5mm de hauteur pour respecter l’echelle de construction et sont faites en fil de bobine électrique recouvert de peinture acrylique pour leur donner volume et forme voulus.



Je peux après vérifications installer quelques petites figurines sur l’arrière du navire. Elles passerons par le goulots sans problème, ce qui évitera de procéder à des exercices accrobatiques pour les poser à l’intérieur de la bouteille avec une pince. Sans doute j’ai également sauvé quelques personnages d’une chute dans les flots, voués à une mort certaine !



On remarque Le commandant Cousteau et son bonnet rouge avec ses compagnons en cours de séchage. La poupe en tôle ondulée protège la coque des frottements  et le nom du bateau .

La mer 

Nous avons tous essayé  les différentes  façons de la fabrication de la mer, mastic, silicone, bandes cartonnées etc…sans trouver la recette miracle. Avec l’expèrience, j’ai choisi le bois qui se dompte plus facilement. Le gabarit en carton est la base, il permet également de bien mesurer la surface occupée par la mer à l’intérieur de la bouteille et de l’ajuster si besoin est. je trace donc le pourtour de la coque  avec un crayon puis je découpe l’emplacement du bateau avec soin, lui laissant juste de quoi naviguer sans trop de jeu. Je reporte ensuite le dessin sur une planchette de ctp de 5mm que je colle sur le carton et que je  découpe en 4 tranches dans le sens de la longueur et que j’assemble entre elles avec une bande adhésive par-dessous pour éviter qu’elles ne s’écartent. Elles pourront  ainsi passer par le goulot  l’une après l‘autre sans problème. Je forme les vagues avec un mélange de petits morceaux de papier essuie- tout et de colle blanche légèrement diluée à l’eau. Une première couche de peinture acrylique bleu nuit donne de la profondeur. L’armonie des couleurs, vert, blanc, sienne et  bleu turquoise  par petites touches fera une mer digne de ce nom. Une couche de vernis brillant transparent sur toute la surface donne du relief, sans attendre qu’il séche peindre la crête des vagues avec un blanc ivoire, le contact  avec le vernis laisse des petites bulles imitant parfaitement les flots tumultueux.



Je retire la bande adhésive, puis par-dessous je glisse la lame d’un bistouris entre chaque tranche. Avec une extrème prudence, je donne des légers balancements sur toute la longueur  pour séparer les 4 éléments. La pointe de la lame traverse ainsi la surface de la mer. Cette methode est concluante et limite considérablement le risque de voir les jonctions des éléments.

Animation scénique

J’ai imaginé la Calypso à la rencontre de baleines à bosse. Mes gentilles bestioles sont formées avec de la pâte polymère cuite au four 10 minutes thermostat 3 (100°). Ne bavons pas , cela n’est pas une recette culinaire ! Après séchage, je les peins en gris bleuté, quelques pluches  de coton ouate vernies sur la tête pour une, sur la queue pour l’autre. Je les dispose sur la mer pour un repérage dans leur milieu aquatique. Seule la queue prend place et est collée sur la mer. Avec un pinceau fin je fais des traces blanches sur le coton. L’illusion de l’eau qui ruisselle est parfaite.
La soucoupe et quelques plongeurs peuvent eux aussi participer à la  rencontre des mammiféres marins ainsi que le zodiac qui avance prudemment !



La grande répétition

Elle est impérative avant l’embouteillage car nous sommes tous confrontés  à des problèmes inopinés qu’il faut résoudre. Une répétition de montage et démontage sera necessaire pour qu’ils ne se produisent pas à l’intérieur. Cette opération est répétée plusieurs fois afin d’être sûr des manœuvres.



Mise en bouteille
Une mise en bière serait-il le bon terme en connaissant la triste fin annoncée de ce magnifique bateau ? Il gît seul désespèrement, abandonné depuis 2007 dans un chantier Breton. S.A.S Albert II Prince de Monaco, n’entendez –vous pas ses  « Mayday » ?
La bouteille repose sur son ber de chantier qui deviendra berceau de présentation à la fin de montage. Les faces de la bouteille sont incurvées, il est necessaire de coller 4 traverses pour supporter l’océan et le fond du bateau bien horizontal. Après séchage des «fondations» j’introduis les éléments de la mer que je positionne précisément  et que Je colle ensemble et sur les transverses .



A l’aide d’une baleine de parapluie munie d’un pinceau plat, je fais quelques retouches avec de la peinture blanche ivoire et un vernis brillant sur les coupures entre les bandes ainsi les cicatrices disparaissent  parfaitement de la surface de la mer. Les deux demi-coque trouvent leur place à l’intérieur, les chevilles aident au bon possisionnement pour un collage précis. L’ensemble est fixé sur les deux traverses restantes.



Le pont bâbord entre en premier, collé et inséré dans les trous correspondants sur la coque. Le second le rejoint et subit le même sort sans problème, résultat d’un travail précis antérieur.



Je dépose et colle délicatement avec ma pince « maison » Le treuil,et la machinerie sous la plateforme arrière. Elle-même prend place ainsi que l’hélico et la cheminée. A la colle contact je dispose ça et là, quelques marins, cette opération serait plus délicate après. Vient le tour du premier élément de la cabine et du poste de pilotage. La mise en place des antennes, drapreaux et du radar sont collés précisément sur le toit.



Les pieds du  portique avant sont collés à leur place en prenant soin de laisser les fils dépasser du goulot. Ils sont  tendus et fixés à l’extérieur avec des bandes adhésives. Le treuil moteur des barres de charge, l’hiloire  et le guindeau de chaine sont  introduis et collés à leur tour sur le pont avant. 



Finitions

Le parapet de proue, les étais, les fanions sont mis en place. Les fils sont  tendus, collés et coupés. Je colle la tête de la baleine qui surgit des profondeurs, ruisselante d’eau sur la  surface de la mer à bâbord avant de la Calypso. Le ber est peint en noir et les lettres en bleu caraïbe.
La surface du  bouchon est découpée d’un trou de 2,5 cm de diamètre. Une grille en plastique prise en sandwich entre deux rondelles sera collée dessus pour assurer la ventilation de l’intérieur de la bouteille. J’ai déjà expliqué cette méthode dans un RDV, mais reste à disposition pour de  plus amples renseignements à la demande. Pour finaliser et surtout personnaliser le théme, un élément indispensable manque ! J’ai « tricoté » l’emblémathique  bonnet  rouge du Commandant Cousteau. La signature J.Y Cousteau est chantournée dans une fine planche de ctp de 2mm. Peinte en bleu et noir. Collée sur un trident, elle équilibre esthétiquement le col de la bouteille. Le couvre chef sert également à cacher le bouchon vissé sur le goulot. 




La vidéo




Merci pour votre maîtrise et votre pédagogie, Gérard !

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