Aubry, un autre Aladin! / Aubry, um outro Aladino! /Aubry, another Aladin! /¡Aubry, otro Aladino! / Aubry, un altro Aladino! / Aubry, ein weiterer Aladdin!

Cliché Jean-Claude Chazarain, 2005.





Attention, il y a 34 photographies différentes qui accompagnent l'ensemble de 6 textes avec des traductions différentes. De cette façon, vous devriez voir l’intégralité du message, en parcourant toutes les traductions. Vous pouvez agrandir les photographies en cliquant dessus


Atenção
, há 34 fotografias diferentes que acompanham o conjunto dos 6 textos com traduções diversas. Assim deverão ver todo o post, passando por todas as traduções. Podem aumentar as fotografias, clicando sobre elas.


Attention, there are 34 different photographs that accompany the set of 6 texts with different translations. This way you should see the entire post, going through all the translations. You can enlarge the photographs by clicking on them.


Atención, son 34 fotografías diferentes que acompañan al conjunto de 6 textos con diferentes traducciones. De esta manera deberías ver la publicación completa, revisando todas las traducciones. Puedes ampliar las fotografías pulsando sobre ellas.


Attenzione, ci sono 34 fotografie diverse che accompagnano l'insieme di 6 testi con traduzioni diverse. In questo modo dovresti vedere l'intero post, esaminando tutte le traduzioni. È possibile ingrandire le fotografie cliccandoci sopra.


Achtung, es gibt 34 verschiedene Fotos, die den Satz von 6 Texten mit unterschiedlichen Übersetzungen begleiten. Auf diese Weise sollten Sie den gesamten Beitrag sehen und alle Übersetzungen durchgehen. Sie können die Fotos vergrößern, indem Sie darauf klicken.






Aujourd'hui, en ce début d'année, ce post de "MER DE BOUTEILLES" concerne Gérard Aubry.
Originaire de France, Gérard a aimablement accepté notre invitation à nous envoyer un texte avec sa biographie liée à cet art, accompagné de photographies de son travail.

J'apprécie vraiment votre aimable coopération, cher Gérard !



1ère bouteille en 1972, une bisquine de Granville.


"J’ai découvert le botellisme par hasard à la suite d’un défi lancé par un ami : mettre un bateau dans une grande Dame-Jeanne. Sans aucune connaissance préalable en 1972 sur les bisquines ni sur la technique, ma bisquine est assemblée pièce par pièce sur une résine polyester qui a éclaté à la polymérisation en raison d’une erreur de dosage de catalyseur qui a donné l’aspect chatoyant d’un vitrail. Séduit par le côté magique du résultat, j’ai acquis les publications relatives au sujet et j’en ai réalisé quelques-uns selon les méthodes traditionnelles. Très vite, j’ai ressenti le besoin de faire autre chose qu’un simple bateau en bouteille. J’avais pris des cours de peinture et de sculpture-modelage et m’y était essayé. Quand j'étais maquettiste professionnel, il me manquait, dans mon travail manuel d'exécution, la liberté d'expression artistique que l'on trouve dans la peinture et la sculpture. Mais en même temps, je n’étais pas satisfait par le manque d’épaisseur du support dans la peinture ni par le manque de couleur et perspectives dans la sculpture. Je pratique donc une synthèse des trois formes d'expression dans le flacon, ce qui me permet d'échapper à la relative rigidité du maquettisme que je trouvais frustrante. 


Le modélisme naval dit « d’arsenal » me fascine. Bernard Frölich, son «réinventeur » en France (aidé par les travaux de l’architecte naval Jean Boudriot), me l’a fait découvrir dans les années 1980. Cette forme de maquettisme est en même temps celle d'un chef-d’œuvre technique comme ceux que devaient exécuter les Compagnons au Moyen-Âge pour prouver leur savoir faire, et une "encyclopédie" en trois dimensions. Selon la définition de Wikipédia, une encyclopédie vise à «synthétiser toutes les connaissances pour édifier le savoir et à en montrer l'organisation de façon à les rendre accessibles au public, dans un but d'éducation, d'information ou de soutien à la mémoire culturelle ». Mais faire du modélisme d’arsenal en bouteille n’est pas mon truc. Il n’est par ailleurs pas possible de respecter la nature ni la finesse des matériaux réduits à de si petites dimensions. Je n’ai ni le souci ni la patience de tout réduire à la perfection, je cherche plutôt à introduire le plus de vie possible dans mes bouteilles. 

Beaucoup mieux que la vitrine quadrangulaire qui protège une maquette mais borne avec raideur l’imagination de l’observateur, le flacon est un volume fermé sans bordure qui laisse cette imagination s’échapper de lui-même. Ce paradoxe apparent : un navire qui vogue dans l’immensité océanique enfermé dans un volume exigu hermétiquement clos, est aussi celui de la « Dive bouteille, pleine toute de mystère » » de Rabelais et de la « Bouteille aux gens de mer sacrée » d’Alfred de Vigny. Cette bouteille qui, « Pleine de vin, est déjà du rêve… mais avec un bateau dedans… toutes voiles dehors... », comme remarque l’acteur Jacques Perrin dans le film de Pierre Schoendoerffer « Le Crabe Tambour ». Et le navire, entouré d’un horizon infini, qui peut faire le tour du monde sans jamais atterrir, étant lui-même un espace étroit, strictement limité, vogue déjà dans ce paradoxe. En mer, le marin ne peut en sortir que par le rêve!

Donc, point de rigoureuse fidélité dans mes bouteilles, mais plutôt une vue « impressionniste » du sujet. Pour cela, il faut tout d’abord une parfaite adéquation entre le contenu et son contenant, un accord harmonieux avec un flacon de qualité qui ne déforme pas l’image de ce qu’il renferme. Puis de la vie, plus que simplement du vent dans les voiles gonflées et des vagues sur la mer : des marins en premier lieu, des animaux marins, oiseaux, baleines, les intempéries…  Pourquoi pas de la neige, des glaces flottantes, de la fumée aux cheminées, le feu (du silicone teinté jaune et rouge), des côtes, des ports, des avions... Et puis, pourquoi me limiter au bateau ? Les représentations de mines souterraines en bouteille apparaissent en 1679, les Christs en croix en 1752, les bateaux en 1784, beaucoup plus connus, ils sont les derniers nés. Tous les sujets sont possibles: le cinéma, la littérature, les grands mythes, les portraits, les fictions pures, les machines, les objets décoratifs…

La teinte du verre, brun, rose, un bleu plus ou moins clair permettent de restituer un soleil équatorial ou méditerranéen, un ciel lumineux ou nocturne. De la sciure de paraffine une chute de neige etc. Les matériaux modernes permettent de réaliser une mer ou des icebergs translucides, colorés, d’y inclure des poissons, un fond marin.

La forme du flacon peut aussi créer une ambiance : les affres d’Hamlet qui médite, enfermé dans sa bulle intérieure parfaitement sphérique, sur le sens de la vie devant le crâne de Yorick. 

Pour donner dans ce volume exigu la profondeur nécessaire à certaines scènes, l’on peut construire une perspective en trompe l’œil en juxtaposant de manière décroissante des éléments à différentes échelles, à la manière des décors de cinéma d’avant l’image de synthèse, quand des maquettes superposées à l’environnement donnaient l’illusion de la réalité.

L’importante réduction de taille des bateaux (entre autres) estompe certaines finesses qui sont souvent les éléments caractéristiques essentiels de l’esthétique d’un objet. La tonture d’une coque par exemple ou l’apiquage d’un espar. Pour mieux les restituer, il faut parfois les accentuer, voire les exagérer pour la souligner à la manière d’un dessinateur de bande dessinée. Mon maitre en la matière est André Franquin qui savait mieux que personne restituer de cette manière les traits particuliers d’un être ou d’un objet. Imprégné de son univers depuis ma petite enfance, chacune de mes bouteilles tient un peu de lui. Morris, le dessinateur de Lucky-Luck procède de cette manière en dessinant les steamers du Mississippi. Il parvient à montrer leur grande souplesse structurelle qui accentue la tonture de leurs ponts en fonction de leur charge ; souplesse si grande qu’échoué sur la terre ferme après s’être égarés lors une crue, leur coque épouse parfaitement le mouvement du terrain et leur donne alors un aspect triste et lamentable comparable à celui d’un grand albatros échoué sur le pont d’un navire, la tête et les ailes tombantes, lui qui ne se pose quasiment jamais. 

Ceci pour dire que chaque bouteille raconte une histoire qui est le prolongement de rêves d’enfant, une invitation au voyage, un portrait ou tout simplement l’image d’un passé disparu. Et il importe que l’image soit avant tout expressive.

Gérard Aubry  -  Décembre 2023."


Autoportrait dans l'atelier de Forges les Bains en 1984 - Flacons intérieur soufflés par Yves Borrel


Retour à Brest. Chalutiers et goémoniers doublant le phare du Four d'Argenton.


Le Biche devant Les Chats. Île de Groix.


Autoprotrait en gondole devant le Palazzo Dario à Venise.


Carnaval à la Ca' d'Oro, Grand Canal de Venise.


Moby Dick et le Pequod. D'après Hermann Melville.



Hoje, no início do ano, este post do "MAR DAS GARRAFAS" diz respeito a Gérard Aubry.

Originário de França, Gérard  aceitou, amavelmente, o nosso convite para nos enviar um texto com a sua biografia ligada a esta arte, acompanhado de fotografias da sua obra.

Agradeço muito sua gentil cooperação, caro Gérard!


"Descobri o a arte da miniaturização no interior de garrafas por acaso, na sequência de um desafio lançado por uma amiga: colocar um barco numa garrafa grande de "Dame-Jeanne". Sem nenhum conhecimento prévio em 1972 sobre biscaínhos ou sobre a técnica de o fazer, meu biscainho foi montado peça por peça sobre uma resina de poliéster que fracturou durante a polimerização, devido a um erro na dosagem do catalisador, No entanto isso deu-lhe a aparência cintilante de vitral. Seduzido pelo lado mágico do resultado, adquiri as publicações relacionadas com o assunto e criei algumas garrafas com miniaturas, utilizando métodos tradicionais. Muito rapidamente, senti a necessidade de fazer algo diferente de um simples barco numa garrafa. Eu tinha tido aulas de pintura, modelagem e escultura e, assim, tentei aplicar estes conhecimentos nesta arte. Quando eu era modelista profissional, faltava-me no meu trabalho prático a liberdade de expressão artística encontrada na pintura e na escultura. Mas, ao mesmo tempo, não fiquei satisfeito com a falta de volume do suporte na pintura nem com a falta de cor e perspectiva na escultura. Pratico, portanto, uma síntese das três formas de expressão do frasco, o que me permite escapar à relativa rigidez da modelização que considerei frustrante.

A chamada modelagem naval “arsenal” fascina-me. Bernard Frölich, o seu “reinventor” em França (ajudado pelo trabalho do arquitecto naval Jean Boudriot), apresentou-mo-lo na década de 1980. Esta forma de modelar é ao mesmo tempo uma obra-prima técnica, como aquelas que os aprendizes tiveram que executar na Idade Média para provar o seu saber ao Mestre e, simultaneamente, uma "enciclopédia" tridimensional. Segundo a definição da Wikipédia, uma enciclopédia visa “sintetizar todo o conhecimento para construir o conhecimento e mostrar a sua organização de forma a torná-lo acessível ao público, para fins de educação, informação ou apoio à memória cultural. Mas modelo de arsenal em garrafa não é minha vocação. Também não é possível respeitar a natureza ou a finura dos materiais reduzidos a tão pequenas dimensões. Não tenho preocupação, nem paciência para reduzir tudo à perfeição, procuro antes introduzir o máximo de vida possível nas minhas garrafas.

Muito rapidamente cansei-me depois do meu 3º ou 4º barco na garrafa: o trabalho era demasiado repetitivo e tornava-o demasiado estático. Por outro lado, o frasco é uma verdadeira “maravilhosa lâmpada de Aladim” que amplia o seu conteúdo ao mesmo tempo que lhe confere um toque de mistério: que “génio” contém o frasco que permitiu apresentar este orgulhoso veleiro, ou qualquer outra composição?

Muito melhor que a vitrine quadrangular que protege um modelo, mas limita rigidamente a imaginação do observador, a garrafa é um volume integralmente fechado, apenas com um gargalo, que deixa essa imaginação escapar de si mesma. Este aparente paradoxo: um navio que navega na imensidão oceânica encerrado num volume apertado e hermeticamente fechado, é também o da “Garrafa de mergulho cheia de mistério” de Rabelais e da “Garrafa dos marinheiros sagrados” de 'Alfred de Vigny. Esta garrafa que, “Cheia de vinho, já é um sonho… mas com um barco dentro… velas a todo vapor…”, como comenta o ator Jacques Perrin no filme “Le Crabe Tambour”, de Pierre Schoendoerffer. O navio, rodeado por um horizonte infinito, que pode dar a volta ao mundo sem nunca parar, sendo ele próprio um espaço estreito e estritamente limitado, já navega neste paradoxo. No mar, o marinheiro só consegue escapar através dos sonhos!

Assim, pretendo que as minhas garrafas apresentem uma visão “impressionista” do que representam, sem qualquer fidelidade rigorosa.

Para o conseguir, deve haver, em primeiro lugar,  uma combinação perfeita entre o conteúdo e o seu recipiente, uma combinação harmoniosa com uma garrafa de qualidade, que não distorce a imagem do que contém. Depois deve ser tida em conta a vida, mais do que o vento nas velas inchadas e nas ondas do mar: os marinheiros em primeiro lugar, os animais marinhos, os pássaros, as baleias, o mau tempo... Por que não a neve, o gelo flutuante, o fumo das chaminés, o fogo (amarelo e silicone tingido de vermelho), costas, portos, aviões... E então, por que me limitar aos barcos? As representações das minas subterrâneas em garrafas surgiram em 1679, os Cristos na cruz em 1752. Os barcos, cujo primeiro conhecido, data de  1784, são muito mais conhecidos, mas os mais recentes nesta arte. Todos os temas são possíveis: cinema, literatura, grandes mitos, retratos, pura ficção, máquinas, objetos de decoração...

A cor do vidro, castanho, rosa, um azul mais ou menos claro, permite recriar um sol equatorial ou mediterrânico, um céu luminoso ou nocturno. Serragem de parafina, queda de neve, etc. Os materiais modernos permitem criar mares ou icebergs translúcidos e coloridos, incluindo peixes e fundo marinho. 
O formato da garrafa também pode criar uma atmosfera: os espasmos de Hamlet que medita, encerrado em sua bolha interior perfeitamente esférica, sobre o sentido da vida diante do crânio de Yorick.

Para dar a este volume apertado a profundidade necessária para certas cenas, podemos construir uma perspectiva "trompe l'oeil" justapondo elementos em diferentes escalas de maneira decrescente, à maneira dos cenários de cinema diante da imagem de síntese, quando modelos sobrepostos ao ambiente deu a ilusão de realidade.

A redução significativa do tamanho dos barcos (entre outras coisas) obscurece certas sutilezas que muitas vezes são os elementos característicos essenciais da estética de um objeto. O cisalhamento de um casco, por exemplo, ou o empilhamento de uma longarina. Para melhor representá-los é necessário, às vezes, acentuá-los, ou mesmo exagerá-los para enfatizá-los como um pintor. Meu mestre nesta área é André Franquin, que sabia melhor do que ninguém como recriar desta forma as características particulares de um ser ou objeto. Imbuído do seu mundo desde a minha infância, cada um dos meus frascos contém um pouco dele. Morris, o desenhador de Lucky-Luck, procede dessa maneira desenhando os navios a vapor do Mississippi. Ele consegue mostrar a sua grande flexibilidade estrutural o que atenua a importância das suas pontes de acordo com a sua carga; flexibilidade tão grande que, encalhados em terra firme após se terem perdido durante uma enchente, seu casco acompanha perfeitamente o movimento do solo e dá-lhes uma aparência triste e lamentável comparável à de um grande albatroz encalhado na ponte de um navio, com a cabeça e as asas caídas, que quase nunca pousa.

Quer isto dizer que cada garrafa ou frasco conta uma história que é a extensão dos sonhos de infância, um convite à viagem, um retrato ou simplesmente a imagem de um passado desaparecido. E é importante que a imagem seja acima de tudo expressiva.

Gérard Aubry - dezembro de 2023.



               2001, Odyssée de l'Espace. D'après Stanley Kubrick.


                                                   Apollo XI -  Un petit pas pour un homme, un grand pas pour l'humanité.



F8DU.  Edmond Aubry, radio amateur dans sa station d'émission en 1988. Copie d'une ampoule Philips de 1950, soufflée par Yves Borrel.


L'Echelle céleste de Saint Jean-Climaque. D'après l'icône byzantine du monastère Sainte-Catherine-du Sinai, 12e siècle.


Bouteille de la Passion dans un flacon d'eau de Lourdes. D'après Jan Van Eyck, 1480.



Today, at the beginning of the year, this post from "SEA OF BOTTLES" concerns Gérard Aubry.

Originally from France, Gérard kindly accepted our invitation to send us a text with his biography linked to this art, accompanied by photographs of his work.

I really appreciate your kind cooperation, dear Gérard!



"I discovered the art of miniaturization inside bottles by chance, following a challenge launched by a friend: placing a ship in a large bottle of "Dame-Jeanne". Without any prior knowledge in 1972 about Biscays or the technique of to do, my Biscay boat was assembled piece by piece on a polyester resin that fractured during polymerization, due to an error in the dosage of the catalyst. However, this gave it the sparkling appearance of stained glass. Seduced by the magical side of the result, I purchased the publications related to the subject and created some miniature bottles, using traditional methods. Very quickly, I felt the need to make something other than a simple boat in a bottle. I had taken painting, modeling and sculpting classes and so tried to apply these knowledge in this art. When I was a professional model maker, my practical work lacked the freedom of artistic expression found in painting and sculpture. But, at the same time, I was not satisfied with the lack of volume of the support in painting nor with the lack of color and perspective in the sculpture. I therefore practice a synthesis of the bottle's three forms of expression, which allows me to escape the relative rigidity of the modeling that I found frustrating.

The so-called “arsenal” naval modeling fascinates me. Bernard Frölich, its “reinventor” in France (helped by the work of naval architect Jean Boudriot), introduced it to us in the 1980s. This form of modeling is at the same time a technical masterpiece, like those that apprentices had to perform in the Middle Ages to prove their knowledge to the Master and, simultaneously, a three-dimensional "encyclopedia". According to Wikipedia's definition, an encyclopedia aims to “synthesize all knowledge to construct knowledge and show its organization in a way that makes it accessible to the public, for the purposes of education, information or support of cultural memory. But the arsenal-in-a-bottle model is not my calling. It is also not possible to respect the nature or fineness of materials reduced to such small dimensions. I have no worries or patience in reducing everything to perfection, I try to introduce as much life as possible into my bottles.

Very quickly I got tired after my 3rd or 4th boat in the bottle: the work was too repetitive and made it too static. On the other hand, the bottle is a true “wonderful Aladdin's lamp” that expands its content while giving it a touch of mystery: what “genie” does the bottle contain that allowed us to present this proud sailboat, or any other composition?

Much better than the quadrangular showcase that protects a model, but rigidly limits the observer's imagination, the bottle is an entirely closed volume, with just a neck, which lets this imagination escape itself. This apparent paradox: a ship that sails in the immensity of the ocean enclosed in a tight and hermetically sealed volume, is also that of the “Diving bottle full of mystery” by Rabelais and the “Bottle of the sacred sailors” by 'Alfred de Vigny. This bottle that, “Full of wine, is already a dream… but with a boat inside… sails at full steam…”, as actor Jacques Perrin comments in the film “Le Crabe Tambour”, by Pierre Schoendoerffer. The ship, surrounded by an infinite horizon, which can go around the world without ever stopping, being itself a narrow and strictly limited space, is already navigating this paradox. At sea, the sailor can only escape through dreams! Therefore, I want my bottles to present an “impressionistic” vision of what they represent, without any strict fidelity.

To achieve this, there must firstly be a perfect match between the content and its container, a harmonious combination with a quality bottle, which does not distort the image of what it contains. Then life must be taken into account, more than the wind in the swollen sails and the waves of the sea: sailors in the first place, marine animals, birds, whales, bad weather... Why not snow , floating ice, smoke from chimneys, fire (yellow and silicone dyed red), coasts, ports, planes... And then, why limit myself to boats? Representations of underground mines in bottles appeared in 1679, Christ on the cross in 1752. Boats, the first known of which date back to 1784, are much better known, but the most recent in this art. All themes are possible: cinema, literature, great myths, portraits, pure fiction, machines, decorative objects...


The color of the glass, brown, pink, a more or less light blue, allows you to recreate an equatorial or Mediterranean sun, a bright or night sky. Paraffin sawdust, snowfall, etc. Modern materials allow you to create translucent and colorful seas or icebergs, including fish and seabed.

The shape of the bottle can also create an atmosphere: the spasms of Hamlet who meditates, enclosed in his perfectly spherical inner bubble, on the meaning of life in front of Yorick's skull.

To give this tight volume the necessary depth for certain scenes, we can construct a "trompe l'oeil" perspective by juxtaposing elements at different scales in a decreasing manner, in the manner of cinema sets in front of the synthesis image, when models superimposed on the environment give the illusion of reality.

Significantly reducing the size of boats (among other things) obscures certain subtleties that are often the essential characteristic elements of an object's aesthetic. The shearing of a hull, for example, or the stacking of a spar. To better represent them, it is sometimes necessary to accentuate them, or even exaggerate them to emphasize them like a painter. My master in this area is André Franquin, who knew better than anyone how to recreate the particular characteristics of a being or object in this way. Imbued with his world since my childhood, each of my bottles contains a little of him. Morris, the draftsman of Lucky-Luck, proceeds in this manner in drawing the steamships of the Mississippi. It manages to show its great structural flexibility, which mitigates the importance of its bridges according to their load; flexibility so great that, stranded on dry land after being lost during a flood, their hull perfectly follows the movement of the ground and gives them a sad and pitiful appearance comparable to that of a great albatross stranded on the bridge of a ship, with its head and the droopy wings, which almost never land.

This means that each bottle or jar tells a story that is the extension of childhood dreams, an invitation to travel, a portrait or simply the image of a vanished past. And it is important that the image is above all expressive.

Gérard Aubry - December 2023.


Bateau-de-fleurs sur la rivière des perles à Canton vers 1880.


Hong Kong  à la croisée des âges. La jonque Duk Ling vers 1980.


Jonque  dans une tabatière chinoise en verre au cobalt.


Moulin à café de bar vers 1875.  Ancien flacon de parfum Chanel N°5


Portrait de France Robert, cadreuse de télévision.



Hoy, a principios de año, este post de "MAR DE BOTELLAS" se refiere a Gérard Aubry.

Originario de Francia, Gérard aceptó amablemente nuestra invitación de enviarnos un texto con su biografía vinculada a este arte, acompañado de fotografías de su obra.

¡Realmente aprecio tu amable cooperación, querido Gérard!




"Descubrí el arte de la miniaturización dentro de botellas por casualidad, a raíz de un desafío lanzado por un amigo: colocar un barco en una botella grande de "Dame-Jeanne". Sin ningún conocimiento previo en 1972 sobre Vizcaya o la técnica del hacer, mi biscainho fue ensamblado pieza por pieza sobre una resina de poliéster que se fracturó durante la polimerización, debido a un error en la dosificación del catalizador, sin embargo, esto le dio el aspecto brillante de un vitral. Seducido por el lado mágico del resultado, compré el publicaciones relacionadas con el tema y creé algunas botellas en miniatura, usando métodos tradicionales. Muy rápidamente sentí la necesidad de hacer algo más que un simple barco dentro de una botella. Había participado en clases de pintura, modelado y escultura y por eso intenté aplicar este conocimiento en este arte. Cuando era modelista profesional, mi trabajo práctico carecía de la libertad de expresión artística que se encuentra en la pintura y la escultura. Pero al mismo tiempo no me conformaba la falta de volumen del soporte en la pintura ni la falta de color y perspectiva en la escultura. Por lo tanto, practico una síntesis de las tres formas de expresión de la botella, lo que me permite escapar de la relativa rigidez del modelado que encontré frustrante.

Me fascina el modelismo naval llamado “arsenal”. Bernard Frölich, su “reinventor” en Francia (ayudado por el trabajo del arquitecto naval Jean Boudriot), nos lo presentó en los años 80. Esta forma de modelismo es al mismo tiempo una obra maestra técnica, como las que los aprendices debían realizar en la Edad Media para demostrar sus conocimientos al Maestro y, al mismo tiempo, una "enciclopedia" tridimensional. Según la definición de Wikipedia, una enciclopedia tiene como objetivo “sintetizar todo el conocimiento para construirlo y mostrar su organización de manera que sea accesible al público, con fines educativos, informativos o de apoyo a la memoria cultural. Pero el modelo del arsenal en una botella no es mi vocación. Tampoco es posible respetar la naturaleza o la finura de los materiales reducidos a dimensiones tan pequeñas. No tengo preocupaciones ni paciencia en reducirlo todo a la perfección, intento introducir la mayor vida posible en mis botellas.

Muy rápidamente me cansé después de mi 3º o 4º barco en la botella: el trabajo era demasiado repetitivo y lo hacía demasiado estático. Por otro lado, la botella es una auténtica “maravillosa lámpara de Aladino” que amplía su contenido a la vez que le da un toque de misterio: ¿qué “genio” contiene la botella que nos permitió presentar este orgulloso velero, o cualquier otra composición?

Mucho mejor que la vitrina cuadrangular que protege un modelo, pero limita rígidamente la imaginación del observador, la botella es un volumen enteramente cerrado, con sólo un cuello, que deja escapar esta imaginación. Esta aparente paradoja: un barco que navega en la inmensidad del océano encerrado en un volumen apretado y herméticamente cerrado, lo es también la de la “Botella de buceo llena de misterio” de Rabelais y la “Botella de los marineros sagrados” de 'Alfred de Vigny. Esta botella que, “llena de vino, ya es un sueño… pero con un barco dentro… navega a todo vapor…”, como comenta el actor Jacques Perrin en la película “Le Crabe Tambour”, de Pierre Schoendoerffer. El barco, rodeado por un horizonte infinito, que puede dar la vuelta al mundo sin detenerse nunca, siendo él mismo un espacio estrecho y estrictamente limitado, ya está navegando por esta paradoja. ¡En el mar, el marinero sólo puede escapar a través de los sueños!

Por eso, quiero que mis botellas presenten una visión “impresionista” de lo que representan, sin ninguna fidelidad estricta. Para conseguirlo, primero debe haber una perfecta combinación entre el contenido y su envase, una combinación armoniosa con una botella de calidad, que no distorsiona la imagen de lo que contiene. Entonces hay que tener en cuenta la vida, más que el viento en las velas hinchadas y las olas del mar: los marineros en primer lugar, los animales marinos, los pájaros, las ballenas, el mal tiempo... ¿Por qué no la nieve, el hielo flotante, el humo de chimeneas, fuego (amarillo y silicona teñida de rojo), costas, puertos, aviones... Y entonces, ¿por qué limitarme a los barcos? Las representaciones de minas subterráneas en botellas aparecieron en 1679, Cristo en la cruz en 1752. Los barcos, los primeros conocidos datan de 1784, son mucho más conocidos, pero son los más recientes en este arte. Todos los temas son posibles: cine, literatura, grandes mitos, retratos, pura ficción, máquinas, objetos decorativos...


El color del cristal, marrón, rosa, azul más o menos claro, permite recrear un sol ecuatorial o mediterráneo, un cielo luminoso o nocturno. Serrín de parafina, nevadas, etc. Los materiales modernos le permiten crear mares o icebergs translúcidos y coloridos, incluidos peces y fondos marinos.

La forma de la botella también puede crear una atmósfera: los espasmos de Hamlet que medita, encerrado en su burbuja interior perfectamente esférica, sobre el sentido de la vida delante del cráneo de Yorick.

Para dar a este volumen compacto la profundidad necesaria para determinadas escenas, podemos construir una perspectiva "trompe l'oeil" yuxtaponiendo elementos a diferentes escalas de manera decreciente, a la manera de los decorados cinematográficos frente a la imagen de síntesis, cuando se superponen modelos. sobre el medio ambiente dan la ilusión de realidad.

Reducir significativamente el tamaño de los barcos (entre otras cosas) oscurece ciertas sutilezas que a menudo son los elementos característicos esenciales de la estética de un objeto. El corte de un casco, por ejemplo, o el apilamiento de un mástil. Para representarlos mejor, a veces es necesario acentuarlos, o incluso exagerarlos para enfatizarlos como un pintor. Mi maestro en este ámbito es André Franquin, que supo mejor que nadie cómo recrear de esta manera las características particulares de un ser o de un objeto. Imbuido de su mundo desde mi infancia, cada una de mis botellas contiene un poco de él. Morris, el dibujante de Lucky-Luck, procede de esta manera al dibujar los barcos de vapor del Mississippi. Logra mostrar su gran flexibilidad estructural, lo que mitiga la importancia de sus puentes según su carga; flexibilidad tan grande que, varados en tierra firme tras perderse durante una inundación, su casco sigue perfectamente el movimiento del suelo y les da un aspecto triste y lastimoso comparable al de un gran albatros varado en el puente de un barco, con sus cabeza y las alas caídas, que casi nunca aterrizan.

Esto quiere decir que cada botella o tarro cuenta una historia que es la prolongación de sueños de la infancia, una invitación a viajar, un retrato o simplemente la imagen de un pasado desaparecido. Y es importante que la imagen sea sobre todo expresiva.

Gérard Aubry - diciembre de 2023.

Dans la houle du nord. Verre scandinave contemporain.


Fluctuat Nec Mergitur.  Verre  de Murano  par Giuliano Tosi.


Le Nautilus de Robert Fulton, Le Havre, 1799.


Le Sommeil Royal. Vaisseau du Roi de la Gaffe. D'après André Franquin. Chopine ancienne de Cognac.


La Nuit de Noel. Verre ancien du Languedoc. (Forêts de Grésigne ou Moussans)




Oggi, all'inizio dell'anno, questo post di "SEA OF BOTTLES" riguarda Gérard Aubry.

Originario della Francia, Gérard ha gentilmente accettato il nostro invito a inviarci un testo con la sua biografia legata a quest'arte, accompagnata da fotografie della sua opera.

Apprezzo davvero la tua gentile collaborazione, caro Gérard!

(Attenzione, ci sono 34 fotografie diverse che accompagnano l'insieme di 6 testi con traduzioni diverse. Quindi dovresti vedere l'intero post, con tutte le traduzioni).


"Ho scoperto l'arte della miniaturizzazione all'interno delle bottiglie per caso, in seguito ad una sfida lanciata da una amica: mettere una barca in una grande bottiglia di "Dame-Jeanne". Senza alcuna conoscenza preliminare nel 1972 di Barca di Biscaglia o della tecnica di fare, il mia Barca di Biscaglia è stato assemblato pezzo per pezzo su una resina poliestere che si è fratturata durante la polimerizzazione, a causa di un errore nel dosaggio del catalizzatore. Questo però gli ha conferito l'aspetto scintillante del vetro colorato. Sedotto dal lato magico del risultato, ho acquistato il pubblicazioni sull'argomento e ho creato delle bottiglie in miniatura, utilizzando metodi tradizionali. Molto presto ho sentito il bisogno di realizzare qualcosa di diverso da una semplice barca in bottiglia. Avevo seguito corsi di pittura, modellismo e scultura e quindi ho cercato di applicare queste conoscenze in quest'arte. Quando ero modellista professionista, il mio lavoro pratico mancava della libertà di espressione artistica che si trova nella pittura e nella scultura. Ma, allo stesso tempo, non ero soddisfatto della mancanza di volume del supporto in pittura né la mancanza di colore e prospettiva nella scultura. Pratico quindi una sintesi delle tre forme espressive della bottiglia, che mi permette di sfuggire alla relativa rigidità della modellazione che ho trovato frustrante.

Mi affascina il modellismo navale cosiddetto “arsenale”. Bernard Frölich, il suo “reinventore” in Francia (aiutato dall’opera dell’architetto navale Jean Boudriot), ce lo ha presentato negli anni 80. Questa forma di modellismo è allo stesso tempo un capolavoro tecnico, come quelli che dovevano eseguire gli apprendisti in Medioevo per dimostrare al Maestro le proprie conoscenze e, contemporaneamente, una “enciclopedia” tridimensionale. Secondo la definizione di Wikipedia, un'enciclopedia mira a “sintetizzare tutta la conoscenza per costruire la conoscenza e mostrarne l'organizzazione in modo da renderla accessibile al pubblico, a fini educativi, informativi o di sostegno della memoria culturale. Ma il modello dell’arsenale in bottiglia non è la mia vocazione. Non è inoltre possibile rispettare la natura o la finezza dei materiali ridotti a dimensioni così piccole. Non ho preoccupazioni né pazienza nel ridurre tutto alla perfezione, cerco di introdurre quanta più vita possibile nelle mie bottiglie.

Dopo la terza o quarta barca in bottiglia mi sono stancato molto presto: il lavoro era troppo ripetitivo e lo rendeva troppo statico. D'altronde la bottiglia è una vera e propria “meravigliosa lampada di Aladino” che espande il suo contenuto donandole un tocco di mistero: quale “genio” contiene la bottiglia che ci ha permesso di presentare questa orgogliosa barca a vela, o qualsiasi altra composizione?

Molto meglio della vetrina quadrangolare che protegge un modello, ma limita rigidamente l'immaginazione dell'osservatore, la bottiglia è un volume interamente chiuso, con solo un collo, che lascia sfuggire questa immaginazione. Questo apparente paradosso: una nave che naviga nell'immensità dell'oceano racchiusa in un volume stretto ed ermeticamente chiuso, è anche quello della “Bottiglia subacquea piena di mistero” di Rabelais e della “Bottiglia dei sacri marinai” di 'Alfred de Vigni. Questa bottiglia che, “Piena di vino, è già un sogno… ma con una barca dentro… naviga a tutto vapore…”, come commenta l'attore Jacques Perrin nel film “Le Crabe Tambour”, di Pierre Schoendoerffer. La nave, circondata da un orizzonte infinito, che può fare il giro del mondo senza mai fermarsi, essendo essa stessa uno spazio ristretto e strettamente limitato, sta già navigando in questo paradosso. In mare, il marinaio può fuggire solo attraverso i sogni!

Pertanto, voglio che le mie bottiglie presentino una visione “impressionistica” di ciò che rappresentano, senza alcuna fedeltà rigorosa. Per raggiungere questo obiettivo è necessario innanzitutto che vi sia una perfetta corrispondenza tra il contenuto e il suo contenitore, un abbinamento armonioso con una bottiglia di qualità, che non distorce l'immagine di ciò che contiene.. Poi bisogna tenere conto della vita, più che del vento nelle vele gonfie e delle onde del mare: i marinai in primis, gli animali marini, gli uccelli, le balene, il maltempo... Perché non la neve, il ghiaccio galleggiante, il fumo delle camini, fuochi (gialli e siliconi tinti di rosso), coste, porti, aerei... E poi, perché limitarmi alle barche? Le rappresentazioni di miniere sotterranee in bottiglie apparvero nel 1679, Cristo in croce nel 1752. Molto più conosciute sono le barche, le prime delle quali conosciute risalgono al 1784, ma le più recenti in quest'arte. Tutti i temi sono possibili: cinema, letteratura, grandi miti, ritratti, pura finzione, macchine, oggetti decorativi...

Il colore del vetro, marrone, rosa, un azzurro più o meno chiaro, permette di ricreare un sole equatoriale o mediterraneo, un cielo luminoso o notturno. Segatura di paraffina, nevicate, ecc. I materiali moderni consentono di creare mari o iceberg traslucidi e colorati, inclusi pesci e fondali marini.
Anche la forma della bottiglia può creare un'atmosfera: gli spasmi di Amleto che medita, racchiuso nella sua bolla interna perfettamente sferica, sul senso della vita davanti al teschio di Yorick.

Per dare a questo volume ristretto la profondità necessaria per alcune scene, possiamo costruire una prospettiva "trompe l'oeil" giustapponendo elementi di scale diverse in modo decrescente, alla maniera delle scenografie cinematografiche davanti all'immagine di sintesi, quando i modelli si sovrappongono sull'ambiente danno l'illusione della realtà.

Ridurre significativamente le dimensioni delle barche (tra le altre cose) oscura alcune sottigliezze che spesso sono gli elementi caratteristici essenziali dell'estetica di un oggetto. Il taglio di uno scafo, per esempio, o l'accatastamento di un'asta. Per rappresentarli al meglio, a volte è necessario accentuarli, o addirittura esagerarli per enfatizzarli come un pittore. Il mio maestro in questo ambito è André Franquin, che sapeva meglio di chiunque altro come ricreare in questo modo le caratteristiche particolari di un essere o di un oggetto. Intriso del suo mondo fin dalla mia infanzia, ciascuna delle mie bottiglie ne contiene un po'. Morris, il disegnatore di Lucky-Luck, procede in questo modo disegnando le navi a vapore del Mississippi. Riesce a mostrare la sua grande flessibilità strutturale, che mitiga l'importanza dei suoi ponti a seconda del loro carico; flessibilità così grande che, arenati sulla terraferma dopo essersi persi durante un'alluvione, il loro scafo segue perfettamente il movimento del terreno e conferisce loro un aspetto triste e pietoso paragonabile a quello di un grande albatro arenato sul ponte di una nave, con la sua testa e le ali cadenti, che non atterrano quasi mai.

Ciò significa che ogni bottiglia o vaso racconta una storia che è il prolungamento dei sogni dell'infanzia, un invito al viaggio, un ritratto o semplicemente l'immagine di un passato scomparso. Ed è importante che l'immagine sia soprattutto espressiva.

Gérard Aubry - Dicembre 2023.


Fortune de mer à Ouessant.


Le naufrage du Titanic.


Ploumanac'h, pèlerinage à l’oratoire de Saint-Guirec vers 1900.



HONFLEUR. Le Vieux port, le Quai Sainte-Catherine, et la Lieutenance.


Parade impériale dans le port de Brest en 1858. Verre ancien de Pologne.




Heute, zu Beginn des Jahres, betrifft dieser Beitrag von „MAR DAS GARRAFAS“ Gérard Aubry.

Der aus Frankreich stammende Gérard nahm freundlicherweise unsere Einladung an, uns einen Text mit seiner Biografie im Zusammenhang mit dieser Kunst sowie Fotos seiner Arbeit zu schicken.

Ich schätze deine freundliche Zusammenarbeit sehr, lieber Gérard!




„Ich entdeckte die Kunst der Miniaturisierung in Flaschen durch Zufall, nachdem ein Freund eine Herausforderung ins Leben gerufen hatte: ein Schiff in eine große Flasche „Dame-Jeanne“ zu platzieren. Ohne jegliche Vorkenntnisse im Jahr 1972 über die traditionellen Boote der Biskaya oder die Technik des Do-it-yourself Mein traditionelles Biskaya-Boot wurde Stück für Stück auf einem Polyesterharz zusammengebaut, das aufgrund eines Fehlers bei der Dosierung des Katalysators während der Polymerisation brach. Dies verlieh ihm jedoch das funkelnde Aussehen von Buntglas. Verführt von der magischen Seite des Ergebnisses Ich kaufte die Veröffentlichungen zu diesem Thema und stellte mit traditionellen Methoden einige Miniaturflaschen her. Sehr schnell verspürte ich das Bedürfnis, etwas anderes als ein einfaches Boot in einer Flasche zu bauen. Ich hatte Mal-, Modellier- und Bildhauerkurse besucht und es versucht um dieses Wissen in dieser Kunst anzuwenden. Als ich ein professioneller Modellbauer war, fehlte meiner praktischen Arbeit die Freiheit des künstlerischen Ausdrucks, die man in der Malerei und Bildhauerei findet. Aber gleichzeitig war ich mit dem mangelnden Volumen des Trägers nicht zufrieden in der Malerei noch mit dem Mangel an Farbe und Perspektive in der Skulptur. Ich praktiziere daher eine Synthese der drei Ausdrucksformen der Flasche, die es mir ermöglicht, der relativen Starrheit der Modellierung zu entkommen, die ich als frustrierend empfand.

Der sogenannte „Arsenal“-Marinemodellbau fasziniert mich. Bernard Frölich, sein „Neuerfinder“ in Frankreich (unterstützt durch die Arbeit des Schiffsarchitekten Jean Boudriot), stellte es uns in den 1980er Jahren vor. Diese Form des Modellierens ist zugleich eine technische Meisterleistung, wie sie im Mittelalter Lehrlinge vorführen mussten, um dem Meister ihr Wissen unter Beweis zu stellen, und gleichzeitig eine dreidimensionale „Enzyklopädie“. Nach der Definition von Wikipedia zielt eine Enzyklopädie darauf ab, „alles Wissen zusammenzufassen, um Wissen zu konstruieren und seine Organisation auf eine Weise darzustellen, die es der Öffentlichkeit zum Zwecke der Bildung, Information oder Unterstützung des kulturellen Gedächtnisses zugänglich macht.“ Aber das Arsenal-in-der-Flasche-Modell ist nicht meine Berufung. Es ist auch nicht möglich, die Beschaffenheit oder Feinheit der auf so kleine Abmessungen reduzierten Materialien zu respektieren. Ich mache mir keine Sorgen und habe auch keine Geduld, alles auf die Perfektion zu reduzieren. Ich versuche, so viel Leben wie möglich in meine Flaschen zu bringen.

Nach dem dritten oder vierten Boot in der Flasche wurde ich sehr schnell müde: Die Arbeit war zu eintönig und zu statisch. Andererseits ist die Flasche eine wahre „wunderbare Aladinslampe“, die ihren Inhalt erweitert und ihr gleichzeitig einen Hauch von Geheimnis verleiht: Welchen „Geist“ enthält die Flasche, der es uns ermöglichte, dieses stolze Segelboot oder eine andere Komposition zu präsentieren?

Viel besser als die viereckige Vitrine, die ein Modell schützt, aber die Fantasie des Betrachters stark einschränkt, ist die Flasche ein vollständig geschlossenes Volumen mit nur einem Hals, der dieser Fantasie freien Lauf lässt. Dieses scheinbare Paradoxon: ein Schiff, das in der Unermesslichkeit des Ozeans segelt, eingeschlossen in einem engen und hermetisch abgeschlossenen Volumen, ist auch das der „Tauchflasche voller Geheimnisse“ von Rabelais und der „Flasche der heiligen Seeleute“ von Alfred de Vigny. Diese Flasche, die „voller Wein ist, ist schon ein Traum … aber mit einem Boot darin … segelt mit Volldampf …“, wie Schauspieler Jacques Perrin im Film „Le Crabe Tambour“ von Pierre Schoendoerffer kommentiert. Das von einem unendlichen Horizont umgebene Schiff, das die Welt umrunden kann, ohne jemals anzuhalten, da es selbst ein enger und streng begrenzter Raum ist, navigiert bereits durch dieses Paradoxon. Auf See kann der Seemann nur durch Träume entkommen!

Deshalb möchte ich, dass meine Flaschen eine „impressionistische“ Vision dessen vermitteln, was sie darstellen, ohne jegliche strenge Treue. Um dies zu erreichen, müssen Sie zunächst eine perfekte Übereinstimmung zwischen Inhalt und Behälter sicherstellen, eine harmonische Verbindung mit einer Qualitätsflasche, die das Bild ihres Inhalts nicht verfälscht. Daher muss das Leben berücksichtigt werden, mehr als der Wind in den geschwollenen Segeln und die Wellen des Meeres: zunächst einmal die Seeleute, die Meeresbewohner, die Vögel, die Wale, das schlechte Wetter ... Warum nicht der Schnee? Treibendes Eis, Rauch aus Schornsteinen, Feuer (gelb und silikonrot), Küsten, Häfen, Flugzeuge ... Und warum sollte ich mich dann auf Boote beschränken? Darstellungen von unterirdischen Minen in Flaschen erschienen 1679, Christus am Kreuz 1752. Boote, die ersten bekannten aus dem Jahr 1784, sind viel bekannter, aber die jüngsten in dieser Kunst. Alle Themen sind möglich: Kino, Literatur, große Mythen, Porträts, reine Fiktion, Maschinen, Dekorationsobjekte...


Die Farbe des Glases, Braun, Rosa, ein mehr oder weniger helles Blau, ermöglicht es Ihnen, eine äquatoriale oder mediterrane Sonne, einen hellen Himmel oder einen Nachthimmel nachzubilden. Paraffin-Sägemehl, Schneefall usw. Moderne Materialien ermöglichen die Schaffung durchscheinender und farbenfroher Meere oder Eisberge, einschließlich Fischen und Meeresboden.

Auch die Form der Flasche kann eine Atmosphäre erzeugen: die Krämpfe von Hamlet, der, eingeschlossen in seiner perfekt kugelförmigen inneren Blase, vor Yoricks Schädel über den Sinn des Lebens meditiert.

Um diesem engen Volumen für bestimmte Szenen die nötige Tiefe zu verleihen, können wir eine „Trompe l’oeil“-Perspektive konstruieren, indem wir Elemente in unterschiedlichen Maßstäben in abnehmender Weise nebeneinanderstellen, in der Art von Kinokulissen vor dem Synthesebild, wenn Modelle übereinander gelegt werden auf die Umgebung geben die Illusion der Realität.

Eine erhebliche Verkleinerung der Boote (unter anderem) verdeckt bestimmte Feinheiten, die oft die wesentlichen charakteristischen Elemente der Ästhetik eines Objekts sind. Das Abscheren eines Rumpfes zum Beispiel oder das Stapeln einer Spiere. Um sie besser darzustellen, ist es manchmal notwendig, sie hervorzuheben oder sie sogar zu übertreiben, um sie wie ein Maler hervorzuheben. Mein Meister auf diesem Gebiet ist André Franquin, der es besser als jeder andere verstand, die besonderen Eigenschaften eines Wesens oder Objekts auf diese Weise nachzubilden. Seit meiner Kindheit bin ich von seiner Welt durchdrungen und jede meiner Flaschen enthält ein wenig von ihm. Auf diese Weise verfährt Morris, der Zeichner von Lucky-Luck, beim Zeichnen der Dampfschiffe des Mississippi. Es gelingt ihm, seine große strukturelle Flexibilität unter Beweis zu stellen, was die Bedeutung seiner Brücken entsprechend ihrer Belastung abschwächt; Die Flexibilität ist so groß, dass ihr Rumpf, nachdem er bei einer Überschwemmung auf dem Trockenen gestrandet ist, perfekt den Bewegungen des Bodens folgt und ihnen ein trauriges und erbärmliches Aussehen verleiht, vergleichbar mit dem eines großen Albatross, der auf der Brücke eines Schiffes gestrandet ist Kopf und die hängenden Flügel, die fast nie landen.

Das bedeutet, dass jede Flasche oder jedes Glas eine Geschichte erzählt, die die Fortsetzung von Kindheitsträumen, eine Einladung zum Reisen, ein Porträt oder einfach das Bild einer verschwundenen Vergangenheit ist. Und es ist wichtig, dass das Bild vor allem ausdrucksstark ist.

Gérard Aubry – Dezember 2023.


Amomen, touareg de l'Aïr et son chameau Azaref dans les monts Bagzane, au Niger en 1990.


L'Oddyssée de l'African Queen. Film de John Huston avec à bord Katharine Hepburn et Humphrey Bogart.


Marché flottant au Vietnam.


Grande marée au  Mont Saint -Michel. Verre soufflé par Jean-Michel Wierniezky.


Le Mont St-Michel au Moyen-Âge. Verre soufflé par Jean-Michel Wierniezky.


Gérard Aubry Blog: 

...

Comentários

Mensagens populares deste blogue

O "Bleagle" do meu pai! / ¡El "Bleagle" de mi padre! / My Father's "Bleagle!" / Der „ Beagle" meines Vaters! / Le "Bleagle" de mon père !" /Il "Bleagle" di mio padre!

14.º Aniversário de O MAR DAS GARRAFAS / "Gioni Biondo fecit 1784, ( ?), 1786, Giovanni Biondo, Veneto, Capitano, fecce Anno 1792 - " Francesco Biondo, 1806"

o "Mar" da "Rasca da Ericeira"

Os sonhos em garrafas de Henri Rannou / Rêves en bouteilles de Henri Rannou / Dreams in bottles by Henri Rannou / Sueños en botellas de Henri Rannou / Sogni in bottiglia di Henri Rannou / Träume in Flaschen von Henri Rannou

Roberto Scheitlin: 50 años de Barcos en Botellas / Roberto Scheitlin: 50 anos de Barcos em Garrafas / Roberto Scheitlin: 50 years of Ships in Bottles / Roberto Scheitlin : 50 ans de bateaux en bouteilles / Roberto Scheitlin: 50 Jahre „Boote in Flaschen“ / Roberto Scheitlin: 50 anni di Barche in Bottiglie

Glasports von Albertus Looden / Albertus Looden's glass ports / Os portos de vidro de Albertus Looden / Les ports en verre d'Albertus Looden / Gli porto marittimo in vetro di Albertus Looden

Le "Calypso" de Gerard Gauvin

A Rasca da Ericeira, feita por mim há 36 anos / Ericeira's Rasca, made by me 36 years ago / El Rasca de Ericeira, hecho por mí hace 36 años / Rasca d'Ericeira, faite par moi il y a 36 ans / Ericeiras Rasca, hergestellt von mir vor 36 Jahren / Rasca di Ericeira, realizzato da me 36 anni fa

As garrafas do confinamento sanitário/ Las botellas del confinamiento sanitario/ The bottles from sanitary confinement/ The sanitary confinement bottles/ Le bottiglie dal confinamento sanitario/ Die Flaschen aus dem Sanitärbereich